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kinesiologie et phobies

La peur irraisonnée

« Je ne peux pas m’empêcher de.. »

La  peur est une émotion utile qui sert à nous  protéger en nous poussant à agir ou à fuir face à un danger. Tout le monde  a des peurs comme , par ex : passer un examen,  être anxieux avant de prendre l’avion, peur des chiens méchants, etc. Dans la plupart des cas, chacun vit avec ses peurs et s’en accommode.

Parfois, la peur devient «  irraisonnée » : on ne peut plus se raisonner avec la tête,  la peur  nous  paralyse même si le danger n’est pas réel ou peu important.

Cela prend des proportions démesurées et peut nous limiter dans la vie (phobie de conduire, claustrophobie), etc. voire nous mettre en situation de handicap ( phobie sociale, scolaire , etc.) . Ces peurs  monopolisent  nos pensées, influencent nos choix, etc.), Nous sommes alors face à une situation pathologique. On parle de phobie.

Une phobie est un trouble anxieux qui provoque des comportements compulsifs et des évitements : la personne a conscience que sa peur est irrationnelle et excessive, mais elle ne peut pas s’empêcher  d’éviter ce qui l’effraie..

On distingue plusieurs types de phobies dont : les phobies simples , l’agoraphobie et la phobie sociale.

La phobie simple

Est une peur anormale et exagérée d’un objet, d’un animal  ou d’une situation ( araignées, chiens, prendre l’avion, vide, être en hauteur ) . Beaucoup de personnes en souffrent mais  plupart parviennent à vivre avec en mettant en place une stratégie d’évitement.

L’ Agoraphobie

C’est la peur de se trouver dans des lieux publics d’où la personne croit qu’elle ne pourra pas s’échapper, par ex : les transports en commun, les centres commerciaux, les files d’attente, etc. Les personnes agoraphobes limitent leurs sorties et déplacements ou se font accompagner.

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La phobie sociale

Beaucoup d’adolescents souffrent de cette phobie ou de la phobie scolaire. C’est un trouble anxieux, grave et très invalidant (ce qui n’est pas le cas du simple trac) . Elle se caractérise par la peur d’être observé et jugé par les autres ou d’être humilié .

Cette phobie se manifeste au cours d’une ou plusieurs situations sociales comme la prise de parole devant un groupe, le fait de devoir s’adresser à un inconnu ou de manger devant d’autres personnes, etc. On parle de phobie scolaire en cas de peur de se rendre à l’école. Celle-ci peut aboutir à un échec scolaire et à une dépression.

Phobie et kinesiologie

« Remonter dans les couloirs du temps »

Dans les outils de la kinésiologie, le raisonnement consiste à rechercher, dans le passé,  la peur « d’origine » , celle qui est enfouie dans l’inconscient et qui est antérieure à la phobie. Cette peur peut avoir le même sujet que la phobie. Par exemple : un enfant mordu par un chien dans son enfance pourra développer une phobie des chiens. Ce type de phobie est plus fréquent chez les enfants et se dissipe généralement une fois l’adolescence passée.

Mais pour bien des phobies, la peur « d’origine » n’a rien à voir. C’est comme si la phobie dont souffre la personne servait à éviter une autre peur, inscrite dans ses cellules et non consciente. Par ex : une phobie des araignées  peut cacher une peur de la solitude ou de la violence ou de l’agression sexuelle, etc qui a pris racine dans le passé, voire dans  le transgénérationnel.

 

Rééquilibrer le système énergétique

Recréer la « sécurité »

En Kinésiologie, nous utilisons une technique proche de celle de l’EFT( Emotional Freedom Technique) . Nous identifions « l’endroit » de la peur d’origine en faisant une régression dans le passé, puis nous mettons la personne en contact sensoriel avec cette peur tout en tapotant des points d’acupressure pour rééquilibrer le système énergétique.

Puis, nous aidons la personne à utiliser son imagination pour se créer une « sécurité intérieure », en visualisant une couleur enveloppante, par ex  , tout en tapotant les points d’acupressure.

Quand cette « sécurité » est bien validée de manière sensorielle, nous faisons revenir la personne dans le temps présent avec cette nouvelle information.

Cette technique, utilisée aussi pour les addictions et obsessions, donne de très bons résultats si l’on parvient à court circuiter les barrières mentales .